Rassemblement pacifique des familles des condamnés à mort à Téhéran

Rassemblement pacifique des familles des condamnés à mort à Téhéran

Rassemblement pacifique des familles des condamnés à mort à Téhéran

Aux premières heures du dimanche 26 octobre 2025, les familles des condamnés à mort se sont une nouvelle fois réunies à Téhéran pour protester contre la vague croissante d’exécutions dans tout le pays, en particulier à la prison de Ghezel Hessar à Karaj.

La manifestation s’est tenue devant le parlement du régime, près de la place Baharestan, une zone placée dès le matin sous étroite surveillance policière et sécuritaire.

Les voix et les messages des familles

Portant des pancartes et des tracts, les participants ont exigé l’arrêt immédiat des exécutions et l’abolition totale de la peine de mort.
Une pancarte tenue par un jeune enfant a particulièrement attiré l’attention. On pouvait y lire :

« L’exécution ne met pas fin à une erreur, elle commence une nouvelle souffrance pour les enfants sans défense. »

Les slogans « Non à l’exécution » et « Non aux exécutions à Ghezel Hessar » ont résonné tout au long du rassemblement, traduisant l’indignation grandissante du public face à la politique meurtrière du régime envers les prisonniers.

Menaces sécuritaires et intimidation

Pendant la manifestation, les forces de sécurité et la police ont tenté de réprimer le rassemblement en recourant à des menaces et à l’intimidation.
Selon des témoins, plusieurs participants se sont fait confisquer leurs téléphones portables, et certains ont été violemment dispersés.

Malgré ces pressions, les familles ont insisté sur le fait que leur rassemblement était entièrement pacifique, visant uniquement à faire entendre la voix de leurs proches et à attirer l’attention des organisations internationales de défense des droits humains.

La persévérance des familles

Cette manifestation s’inscrit dans la continuité d’une série de protestations similaires menées ces dernières semaines par les familles des condamnés à mort.
Une semaine plus tôt, le 19 octobre, un rassemblement comparable au même endroit avait été violemment attaqué par les forces de sécurité, entraînant plusieurs arrestations temporaires.

Les familles des condamnés à mort affirment que les promesses officielles de réexaminer les dossiers ou de suspendre les exécutions se sont révélées mensongères, tandis que le nombre d’exécutions au mois d’octobre a atteint un niveau alarmant.
Elles ont juré de poursuivre leurs protestations jusqu’à l’abolition complète de la peine de mort et la fin des meurtres systématiques de prisonniers par le régime.

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