À l’aube du mercredi 22 octobre 2025, la peine de mort de Saeedeh Khodadadi, une femme de 40 ans originaire d’Ispahan, a été appliquée dans la prison centrale de la ville, également connue sous le nom de Dastgerd.
Saeedeh Khodadadi avait été arrêtée il y a quatre ans pour l’accusation de meurtre de son mari et, à l’issue d’un procès inéquitable, elle avait été condamnée à mort par les tribunaux du régime iranien.
Avec l’exécution de Saeedeh Khodadadi, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2025 atteint 43, marquant un record sans précédent dans l’exécution de femmes en Iran.
Sur l’ensemble de l’année 2024, 34 femmes avaient été exécutées dans tout le pays.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées dans le monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 306 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de ces femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles avaient agi en état de légitime défense.
Durant l’année du calendrier iranien 1403, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une augmentation alarmante de 90 % par rapport à l’année précédente.
Du 1er octobre 2024 au 30 septembre 2025, le régime clérical au pouvoir en Iran a établi un record sans précédent de 1 654 exécutions dans les 31 provinces du pays, dont 54 femmes, 8 mineurs délinquants et 10 exécutions publiques.
En 14 mois et demi depuis l’entrée en fonctions de Massoud Pezeshkian, le régime des mollahs a exécuté plus de 2 000 prisonniers.
Entre le 23 septembre et le 23 octobre, le régime a procédé à 280 exécutions.
