Le jeudi 31 juillet 2025, le Sommet mondial de l’Iran libre 2025 s’est tenu à Rome, en Italie. Cette conférence, intitulée « Iran : Un changement et République démocratique avec le peuple et sa Résistance », a réuni Mme Maryam Radjavi et des personnalités éminentes de plusieurs pays d’Europe et des États-Unis. Parmi les voix et les visages présents, Nazli Afshar et Adrien Mohseni, deux jeunes qui n’ont jamais vu leur pays de près, mais dont le cœur bat pour la liberté de l’Iran, ont prononcé des discours passionnés.
Rencontre avec la lumière inspirante de l’espoir
Mme Radjavi, je suis très heureuse de vous voir en personne pour la première fois aujourd’hui et de vous accueillir.
Mme Radjavi, mesdames et messieurs, distingués invités ; je m’appelle Nazli, je suis iranienne et j’ai grandi en Italie. Les paroles que je prononce aujourd’hui sont des paroles qu’il est impossible de dire en Iran. Aujourd’hui, des millions d’Iraniens, en particulier les jeunes, aspirent à la liberté : la liberté, leurs droits, l’eau, le pain et une vie que le régime au pouvoir leur a ôtée en détruisant la dignité et l’espérance du peuple.
Phare dans les ténèbres que l’on n’oubliera jamais
Les images que vous voyez aujourd’hui ne montrent qu’une petite partie de la jeunesse iranienne tuée par le régime lors des soulèvements ; beaucoup étaient très jeunes. Cette image montre l’un des jeunes qui a perdu la vie aux mains du régime pendant le massacre de 1988.
Ces jeunes ont fait preuve d’un courage incroyable ; malgré les arrestations et la menace d’exécution, ils sont restés droits et ont combattu pour notre avenir. C’est pourquoi aujourd’hui, le peuple d’Iran et les Baloutches crient ensemble : « Non au chah, non au mollah, vive la liberté. »
La peur du régime face au pouvoir de la jeunesse ; ils ne sont pas de simples spectateurs
Le régime sait très bien que les jeunes peuvent mettre fin à sa domination et craint la résistance organisée des Moudjahidine. Nous devons jouer notre rôle dans cette lutte pour la liberté. Récemment, deux partisans des Moudjahidine, Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani, ont été exécutés. Dans l’Iran d’aujourd’hui, le plus grand crime est de défendre la liberté et de lutter pour la libération.
La jeunesse iranienne refuse de rester silencieuse face à l’oppression. C’est notre devoir historique et moral de poursuivre ce combat. Nous ne sommes pas de simples spectateurs ; nous faisons partie de cette lutte, membres de ce chemin vers la liberté.
Nous bâtirons un jour nouveau et libre pour l’Iran
Et pas seulement nous : les voix de nombreux combattants de la liberté s’élèvent aux côtés de la jeunesse. Nous ne sommes pas seuls ; nous poursuivrons ce combat avec courage, et l’Iran connaîtra un jour nouveau et libre, un jour représenté par Mme Maryam Radjavi.
La foi d’une génération en la liberté ; le discours d’Adrien Mohseni au Sommet mondial de l’Iran libre
Chère Mme Radjavi, invités distingués, c’est un grand honneur de m’adresser à vous aujourd’hui, non seulement en tant qu’Iranien né en Suisse, mais en tant que personne qui croit profondément en l’avenir d’une Iran libre.
Tout d’abord, je tiens à saluer les invités distingués qui nous rejoignent aujourd’hui. Votre présence aux côtés du peuple iranien a une grande portée. Je vous remercie de soutenir le Plan en dix points de Mme Radjavi.
Hommage aux héros tombés pour la liberté
Ensuite, je voudrais rendre un hommage sincère à deux Moudjahidine, Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, qui ont été sauvagement tués par les sbires sans pitié du régime. Ils ont sacrifié leur vie pour la liberté en raison de leur appartenance à l’Organisation des Moudjahidine et de leur lutte pour la libération. Le régime a voulu les faire taire et intimider le peuple, pourtant ces deux héros ont refusé de se courber devant la tyrannie et ont choisi de donner leur vie pour la liberté.
Les unités de résistance, porteurs d’espoir et de courage
Je veux parler de ceux qui inspirent le plus le peuple iranien : les Unités de résistance, ces jeunes hommes et femmes qui luttent pour la liberté en Iran. Ce ne sont pas de simples militants ordinaires. Dans un pays où la moindre protestation peut conduire à la torture ou à la mort, la détermination et le courage de ces jeunes envoient un message d’espoir à la nation iranienne.
Ils sortent la nuit en secret pour poser des banderoles, écrire des slogans et montrer au peuple qu’ils ne craignent aucune dictature et exigent la liberté. Dans un pays dirigé par Khamenei, brûler son portrait ou écrire des slogans en faveur de Mme Radjavi sont des actes courageux et puissants qui brisent les frontières de la peur.
L’importance des Unités de résistance réside dans leur bravoure et leur message : ce message dit que le changement n’est pas seulement nécessaire, mais possible. Nous rejetons à la fois l’apaisement et la guerre, mais nous croyons en le renversement de ce régime par le peuple iranien et sa résistance organisée.
Les Unités de résistance montrent qu’il existe une option réelle pour obtenir la liberté, et il est de notre devoir de diffuser leur message dans le monde et de soutenir leur droit à renverser la dictature.
De la philosophie à l’action ; notre engagement à renverser la tyrannie et défendre la liberté
Le philosophe anglais John Locke écrivait en 1689 que chaque fois que des législateurs tentent de détruire ou de limiter les droits du peuple, ils déclarent en fait un état de guerre contre lui, et le peuple a le droit de reprendre sa liberté.
En conclusion, je veux m’adresser au frère Massoud Radjavi : nous sommes fiers des Unités de résistance et nous poursuivrons ce combat. Présent, présent, présent!