Le matin du mercredi 20 août 2025, une femme nommée Mahsa Akbari a été exécutée par pendaison à la prison d’Adelabad à Chiraz.
La veille seulement, son mari avait également été exécuté en public dans la ville de Beyram, devant une foule comprenant des enfants.
Avec cette dernière exécution, le régime clérical a mis à mort cinq femmes entre le 30 juillet et le 20 août, en l’espace de seulement trois semaines.
L’exécution de Mahsa Akbari porte à 29 le nombre de femmes exécutées en Iran en 2025.
Iran : le premier bourreau mondial de femmes
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées dans le monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 292 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de ces femmes exécutées par le régime iranien sont elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un grand nombre d’entre elles ont agi en état de légitime défense.
Le nombre de femmes exécutées en Iran a connu une forte hausse en 2024. Au moins 34 femmes ont été pendues l’an dernier, dont 23 après l’arrivée au pouvoir de Massoud Pezeshkian.
Au cours de l’année 1403 du calendrier iranien, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une augmentation inquiétante de 90 % par rapport à l’année précédente.
En une année depuis l’entrée en fonction de Pezeshkian fin juillet 2024, le nombre de victimes d’exécutions en Iran a dépassé 1 600. Alors que pour l’ensemble de l’année 2024, le nombre total d’exécutions s’élevait déjà à plus de 1 000.
Ces chiffres confirment la réalité : peu importe qui occupe la présidence, le régime iranien continue d’écraser les droits de son peuple, en particulier ceux des femmes.