La vie de Maryam Akbari Monfared est gravement menacée à la prison de Qarchak, à Varamin. L’insécurité et le refus de soins médicaux mettent sa santé et sa survie en danger.
Cette prisonnière politique de premier plan, désormais dans sa seizième année d’incarcération sans un seul jour de permission, reste détenue à la prison de Qarchak dans des conditions qui mettent en péril à la fois sa sécurité physique — en raison de l’environnement violent de la prison — et sa santé, puisqu’elle se voit systématiquement refuser tout traitement médical.
Arrêtée en 2009 sur la base d’accusations à motivation politique et condamnée à une longue peine de prison, Akbari Monfared a déjà purgé sa peine initiale de 15 ans, qui s’est officiellement terminée en novembre 2024. Néanmoins, elle est désormais confrontée à une peine supplémentaire de deux ans de prison ainsi qu’à plusieurs nouvelles affaires intentées contre elle. Ces nouvelles accusations — telles que « propagande contre l’État » et « insulte au Guide suprême » — découlent de ses efforts continus pour dénoncer les violations des droits humains et les conditions inhumaines dans les prisons iraniennes.
La semaine dernière seulement, une violente altercation dans la section réservée aux détenues condamnées pour délits de droit commun a laissé une prisonnière afghane avec l’artère carotide sectionnée, soulignant une fois de plus l’absence de séparation entre prisonniers politiques et personnes condamnées pour crimes violents — une menace constante pour la vie de Maryam Akbari Monfared et d’autres détenues politiques.
Souffrant de multiples problèmes de santé — dont des troubles thyroïdiens, une polyarthrite rhumatoïde, une hernie discale et des complications hépatiques — elle reste privée de soins médicaux spécialisés, un refus qui pourrait avoir des conséquences irréversibles sur sa santé.