CNRI Femmes – Les mariages forcés en Iran sont parmi les raisons les plus importantes des suicides par le feu des jeunes filles dans la province de Kohgilouyeh-Boyerahmad, dans le sud-ouest du pays.
Lors d’une réunion avec les agents du gouvernement le 31 mai 2018, Mohammad Norouzi-nia, chef du rectorat de Dishmouk de cette province, a déclaré : « La raison la plus courante pour laquelle les filles abandonnent l’école à Dishmouk est le mariage précoce, sans tenir compte de leur maturité émotionnelle et psychologique et en ne tenant compte que de leur âge religieux.
Dishmouk est la région la plus grande et la plus défavorisée de la province ; il n’y a pas d’écoles dans certains villages. La pauvreté et le manque d’infrastructures appropriées, comme les routes, ont conduit les familles à empêcher leurs enfants d’aller à l’école. Le taux de suicide des filles paar le feu est élevé à Dishmouk, avec au moins un incident tous les trois mois.
Selon Norouzi-nia, seulement 36 (soit 8,3 %) des 435 enseignants de cette région sont des femmes, tandis que 45 % des élèves sont des filles. Cette pénurie d’enseignantes dans une région traditionnelle qui a des préjugés contre les classes mixtes fait que les familles empêchent leurs filles de poursuivre leurs études. (Site Tabnak, 31 mai 2018)